La forêt améliore notre santé :
En France, nous avons la chance d’avoir accès à de magnifiques forêts qui s’étendent sur 161.000 km², idéale pour la marche.
Les chercheurs, principalement au Japon, Canada et USA, confirment qu’être en forêt améliore notre santé, tant sur le plan psychologique que physiologique.
- Elle réduit la pression artérielle, le stress et les pensées négatives
- Améliore le système immunitaire
- Aide à mieux dormir
- Favorise la connexion au moment présent
Au Japon, 5 millions de visiteurs par an pratiquent la marche thérapeutique en forêt, appelée aussi Sylvothérapie. Et fait assez incroyable, ces parcours sont créés sous la supervision de l’Université de Chiba et de la Nippon Medical School de Tokyo…
Comment ces bienfaits par la forêt sont possibles ?
Les huiles essentielles des plantes et arbres :
Ces huiles essentielles contiennent des phytoncides, des molécules utiles pour les végétaux afin de se protéger des agressions microbiennes. Parmi ces molécules, se trouve la famille des terpènes, souvent odorantes, et que nous pouvons humer dans certaines forêts, notamment de résineux.
Cela est très bénéfique :
- pour le système immunitaire qui se renforce
- pour le système nerveux : la respiration se calme, la pression artérielle baisse, l’hormone du stress (le cortisol) est moins produite.
Les sons de la nature :
En écoutant le silence ou les sons naturels (bruissement des feuilles, chant des oiseaux, ruissellement de l’eau), alors nous stimulons notre système nerveux parasympathique. Cela crée chez nous un état de relaxation ressourçant.
Les couleurs vertes et bleues :
En regardant le ciel, la mer, un paysage ou même juste les feuilles d’un arbre, nous sommes entourés des couleurs vertes et bleues, dont les longueurs d’onde rassurent notre cerveau. Pour lui qui est programmé depuis des générations à trouver de la nourriture, lorsque c’est très vert et très bleu, c’est signe d’y parvenir, donc de s’en sortir. Ainsi rassuré, notre rythme cardiaque baisse, le stress diminue, le corps et l’esprit se détendent.
Les formes des arbres :
S’émerveiller devant le spectacle de la nature augmente le taux de cytokines pro-inflammatoires, des protéines qui boostent notre système immunitaire. Cela serait dû notamment aux formes fractales présentes dans la nature, qui sont jugées universellement belles. Ces formes géométriques se répètent à l’infini (comme celle de l’arbre, du flocon de neige, du nuage…). Le fait de les regarder, sans même en avoir conscience, diminue notre niveau de stress jusqu’à plus de la moitié.
Les sols forestiers :
La couche supérieure de ces sols forestiers est constituée de matières organiques en décomposition, l’humus, dans lequel se trouve une bactérie nommée Mycobacterium vaccae. De récentes recherches ont démontré qu’elle joue un rôle d’antidépresseur naturel en augmentant les taux de sérotonine chez l’humain (un neurotransmetteur indispensable pour que l’humeur soit au beau fixe). Elle a également une action bénéfique sur le système immunitaire, le sommeil et les capacités cognitives (mémoire, attention…).
De l’oxygène :
La forêt nous offre, au moins la journée, des tonnes de dioxygène. L’air en forêt, la journée, est enrichi en O2 et mathématiquement, le taux de pression partielle en CO2 diminue légèrement. Le cerveau fonctionne mieux.
Des feuilles qui filtrent l’air :
Les feuilles agissent comme des filtres naturels pour purifier l’air. Les particules fines, par exemple, sont admirablement retenues par les micros poils des feuilles, invisibles à l’œil nu. Et quand il pleut, cette pollution est amenée au sol par ruissellement. Résultat : l’air en forêt est entre cent et mille fois plus pur selon les endroits, comparé à la ville. Cela vient de leur densité : le volume d’air qu’elles interceptent peut monter à 7000 tonnes d’air par km² par an ! Le bouleau blanc est un champion, car il peut absorber, en ville, jusqu’à 50% des pollutions émises par les véhicules à moteur, bien plus que le chêne.
Le moment présent :
En se connectant davantage à la nature, par un simple regard, toucher ou écoute des sons de la forêt, nous expérimentons ce qu’est le moment présent. C’est par cette méditation que les inquiétudes et les pensées négatives s’éloignent. Le mental se pose et se recentre sur l’instant que nous sommes en train de vivre, ici et maintenant.
Alors, à quand votre marche en forêt ?
Seulement 40 mn de marche en forêt sont nécessaires pour diminuer le taux de cortisol, et donc notre stress. Et si nous poussons un peu plus longtemps la marche, ces bienfaits se majorent. Au bout de 2 jours en forêt, nous en garderons les bénéfices pour plusieurs semaines (jusqu’à 1 mois pour le sommeil).
Vous pouvez donc nous rejoindre sans hésiter lors de l’une de nos randonnées en forêt. Lors des séances de sylvothérapie, vous apprendrez à voir les arbres autrement, à vous poser au sein de cette nature bienveillante, à méditer avec la forêt comme ressource. Nous choisissons avec soin nos parcours pour que vous en retiriez le meilleur !
Des lectures passionnantes ayant contribué à la rédaction de cet article :
- Dr Qing Li, Shinrin yoku, l’art et la science du bain de forêt. First Edition, 2018. 320 p.
- Peter Wohlleben, La Vie Secrète des Arbres. Les Arènes, 2017. 260 p.
- Regroupement d’articles scientifiques (en anglais) : https://www.natureandforesttherapy.org/about/science
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