Respiration
Votre souffle comme allié bien-être !

Notre respiration passe souvent inaperçue dans notre quotidien car elle est automatique. A part quand nous faisons un effort plus intense, nous prenons peu le temps de l’observer et de l’ajuster.

Pourtant, nous aurions de nombreux bénéfices à mieux la connaître et à mieux l’employer.

A quoi sert notre respiration ?

De notre naissance et jusqu’à notre dernier souffle, notre respiration nous permet d’alimenter en oxygène les cellules de notre organisme. Ce dernier est indispensable à notre survie (nous ne tenons pas plus de quelques minutes sans respirer !). Et si nos cellules ont tant besoin d’oxygène, c’est parce qu’il permet de transformer les nutriments de la digestion en énergie directement utilisable, sous forme de glucose.

Faire varier notre rythme de respirations est très utile à notre organisme pour s’adapter à nos besoins quotidiens. Par exemple, si je monte les escaliers, j’ai besoin de plus d’énergie et donc de plus d’oxygène pour pouvoir le faire. Ma fréquence respiratoire va alors s’accélérer un peu. Pour le sommeil ce sera l’inverse, ma fréquence respiratoire va diminuer. Et l’intérêt de mon souffle ne s’arrête pas là.

Comment fonctionne notre respiration ?

Concrètement, lors d’une inspiration, environ un demi-litre d’air vient remplir nos poumons. A ce moment-là, un échange gazeux a lieu dans les alvéoles pulmonaires : une partie de l’oxygène contenu dans l’air passe dans le sang et rejoint chacune de nos cellules. Et en retour, les cellules transmettent au sang leurs déchets sous forme de gaz carbonique.  C’est ce dernier que nous expirons lors de nos respirations.

Un cycle respiratoire comprend une phase d’inspiration, pendant laquelle le diaphragme et les muscles intercostaux sont contractés, et une phase d’expiration, pendant laquelle presque tous les muscles thoraciques sont relâchés.

A noter, la fréquence respiratoire d’un adulte est comprise entre 12 et 20 cycles respiratoires par minute.

Souffle et fonctionnement cérébral :

C’est notre cerveau qui est l’organe le plus consommateur d’oxygène, au-delà des besoins du cœur. Il réclame en moyenne 20% du total de l’oxygène capté dans l’air, alors qu’il ne représente que 2% de notre masse corporelle. Si nous sommes sous-oxygénés, nos capacités cognitives sont rapidement affectées : diminution de notre mémoire et de notre concentration, altération de nos performances en calcul mental, ralentissement de notre pensée, augmentation de notre fatigue…

Les personnes souffrant d’apnée du sommeil se rendent compte de cela. La nuit, leur respiration s’arrête régulièrement plus de 10 secondes et leur cerveau ne reçoit plus suffisamment d’oxygène. S’ensuit de la fatigue, irritabilité, somnolence… pouvant aller jusqu’à une dépression par manque de sommeil réparateur et des troubles cognitifs.

Le souffle en montagne :

En montagne à haute altitude, l’air contient toujours la même quantité d’oxygène. Mais la pression atmosphérique diminue et vient gêner notre organisme pour la récupération de l’oxygène. Ce dernier circule en moins grande quantité dans le sang. Nous allons alors compenser par une accélération de notre fréquence respiratoire, ce qui peut donner une sensation d’essoufflement. Par ailleurs notre cœur va augmenter le débit sanguin pour que le sang circule davantage vers les organes.

Autre phénomène, au bout de quelques semaines en altitude, notre organisme va produire plus de globules rouges, et donc l’oxygène sera transporté de façon plus efficiente dans tout notre organisme. C’est d’ailleurs ce que recherchent les grands sportifs en venant s’entrainer en montagne !

La respiration comme clé de notre bien-être :

Si nous vous en parlons, c’est que votre souffle est une des pierres angulaires de votre bien-être. La plupart du temps effectué de façon inconsciente, ce souffle reste superficiel, peu énergisant et aussi peu relaxant. En raison du stress, de vies bien chargées et de postures moins adéquates, nous avons perdu notre capacité à emplir nos poumons de façon optimale. Actuellement, à force d’avoir démobilisé notre diaphragme, nous respirons en gonflant le haut de notre cage thoracique. Alors que c’est la zone basse, abdominale, qui permet une respiration plus profonde et plus relaxante.

A savoir, une respiration lente et adaptée en cas d’épisode stressant, pratiquée régulièrement, fait baisser le taux de cortisol, l’hormone du stress. Elle augmente par ailleurs celui de la DHEA, une hormone anti-stress.

Ce n’est pas pour rien si différentes approches actuelles tentent de remettre le souffle au centre de nos pratiques quotidiennes, pour que nous nous sentions bien. Il en est ainsi du yoga, de la sophrologie, de la cohérence cardiaque, ou encore de la méditation. En randonnée, c’est la marche afghane qui est incroyablement efficace pour recaler le souffle et permettre une oxygénation optimale.

C’est pour toutes ces raisons que nous vous proposons régulièrement des randonnées où nous incluons ces pratiques pour vous ressourcer. Vous les retrouverez principalement dans les Randonnées Bien-être, ou encore les Randonnées et Thérapie lorsque le thème abordé le permet.  

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